Après un arrêt de la Cour européenne de Justice, la peur est à nouveau présente sur le web, mais il faut rester calme, surtout dans notre domaine.
Montrez-vous des publicités d’autres entreprises ? Utilisez-vous des cookies pour faire quelque chose d’inattendu avec les données collectées ? Si ce n’est pas le cas, il n’y a aucune raison de demander la permission au visiteur et de l’ennuyer avec une bannière lors de ses achats.
Pour la plupart, il est nécessaire d’utiliser des cookies pour faire fonctionner le site internet, par exemple un identifiant pour que le panier d’achat puisse être attribué à un visiteur. Ces cookies n’ont pas besoin d’être spécifiés, même selon le RGPD on peut supposer qu’un visiteur les connaît ou les accepte.
L’utilisation de cookies pour optimiser le site internet devrait également être possible (ainsi que les fichiers journaux) sans préavis, mais bien sûr les données doivent toujours être en votre possession et il faut veiller au fait que les personnes non autorisées n’y aient pas accès.
Lorsque je visite le site internet d’une ferme bio, si je dois accepter des cookies, je présume que mes données sont transférées depuis la ferme – cela ne laisserait pas une bonne impression à un visiteur informé. Et pour les moins informés, ce fait peut être souligné encore dans la politique de protection de données.
Mais si des données doivent sortir de votre site (par exemple, par une mauvaise configuration des outils, ou pas respecter le RGPD) vous devez alors utiliser la notification des cookies.
D’ailleurs, la focalisation médiatique sur les cookies est assez trompeuse – les bons traqueurs de publicité s’entendent très bien sans cookies pour reconnaître un visiteur. Malheureusement, l’attention portée par le grand public au terme “cookie” cache le véritable problème et permet aux malfaiteurs de continuer à opérer presque sans être dérangés.
PS : Comme d’habitude, il ne s’agit pas d’un avis juridique, mais d’une opinion ferme ?